Le dossier traité par la revue Alternative santé de ce mois m’a alertée sur ce sujet qui m’interpelle depuis très longtemps…vous pouvez le lire presque intégralement en allant sur Des perturbateurs endocriniens dès le berceau – Alternative Santé (alternativesante.fr)ou en vous procurant le n° 91 de juin 2021 de la revue « alternative santé ».
Cet article fait le point et le tour d’horizon des différentes menaces qui pèsent sur la santé physique et mentale de nos enfants : Malbouffe, perturbateurs endocriniens, sédentarité, écrans, ondes électromagnétiques… Menaces, parfois sournoises car invisibles et méconnues des parents. Il nous propose aussi des moyens que nous avons tous à notre disposition pour limiter leur impact.
En voici quelques extraits :
« Les petits Français des années 2020 ne sont pas exposés à des peintures au plomb, généralement leur maman ne fume pas et ils bénéficient d’un meilleur suivi médical que leurs aînés. Pour autant, leur espérance de vie en bonne santé n’a pas évolué de façon significative depuis dix ans ; elle a même reculé de 3 % chez les femmes. Serait-ce le signe que de nouvelles menaces sur la santé des jeunes générations contrebalancent les nombreux progrès liés aux modes de vie dont elles bénéficiaient jusque-là ? » On observe entre autres :
- une explosion des cancers pédiatriques principalement des leucémies, tumeurs du système nerveux central, lymphomes, cancers des glandes endocrines et tumeurs malignes osseuses.
- Selon un rapport de l’Unicef paru en 2020, Les petits Français sont à la 7e place (sur 41 pays) en matière de santé mentale, mais à la 18e place concernant leur santé physique. Ces résultats moyens s’expliquent principalement par le fait que 30 % des 5-19 ans sont obèses ou en surpoids dans l’Hexagone et que le diabète de type 1 a augmenté de 4 % ces 10 dernières années.
- Rien d’étonnant quand on observe que l’alimentation des enfants s’est nettement déséquilibrée depuis les années 2000 ; pour exemple : entre 2007 et 2017, la consommation d’œufs, de poissons et légumes à diminué de 20 à 30 % tandis que celle des pizzas et quiches a bondi de près de 40 % ; prés de la moitié des 3-17 ans consomment moins de 2 portions de fruits et légumes frais
- De plus de nombreuses analyses mettent en évidence des teneurs en micronutriments nettement inférieures dans les fruits et légumes entre 1960 et 2019 (-16% de calcium, -48% de fer, -27% de vit C …). En cause ? les nouvelles pratiques agricoles, les hybridations des semences potagères.
- Sans oublier que de nombreuses études confirment l’impact des résidus de pesticides, d’additifs alimentaires, de perturbateurs endocriniens présents dans certains emballages plastiques sur le microbiote intestinale, entraînant différents troubles du système hormonal et du système immunitaire.
Face à ce constat peu réjouissant, cet article nous propose de passer à l’action ! Bref, Vous trouvez dans ce dossier des informations pour apprendre à identifier les menaces qui pèsent sur la santé de nos enfants et surtout des solutions concrètes pour apprendre à les en protéger. Bonne lecture !
Je ne pourrais vous aider ici qu’avec les nombreux conseils alimentaires que je vous donne depuis plus de 30 ans ; mais ; le plus délicat est de pouvoir les transmettre et les mettre en pratique auprès de nos enfants qui ont pris goûts à ces aliments « ultra transformés » aux saveurs et textures addictives ! Il faudra du temps, de la patience, et parfois de la « ruse » pour réussir à leur faire aimer les « vrais aliments » et « les préparations maison » sans texturants ni parfums de synthèse ! Vous réussirez en faisant quelques concessions et souvent en les invitant à cuisiner d’abord ce qu’ils aiment : pizza, nuggets, hamburger, pâte à tartiner, cookies…avant de passer à certaines préparations « exotiques » coucous, wok asiatique, salades Grecques sans oublier nos grands classiques pâtes bolognaises maison, hachis parmentier, gratin de légumes, quiche maison riche en légumes….. Et… accepter qu’ils aient parfois envie « d’être comme les autres » pour comparer !